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175001

Max Frischeisen-Köhler's vindication of the material component of cognition

Andrea Staiti(University of Parma)

pp. 119-142

Abstract

Cet article présente la philosophie des sciences de Max Frischeisen-Köhler, conçue comme une réponse critique aux néo-kantiens. Frischeisen-Köhler tire son enseignement à la fois de son professeur Wilhelm Dilthey et d’Edmund Husserl. Dans les quatre premières parties j’examine la critique que Frischeisen-Köhler adresse au néo-kantisme de l’École de Marbourg et à celui de l’École de Baden. Cette critique défend l’idée que la réalité joue un rôle dans la cognition en tant qu’élément totalement indépendant que la cognition doit reconnaître et qui ne peut jamais se développer en dehors de sa propre légalité. Dans la cinquième section, je m’attache à la phénoménologie de Frischeisen-Köhler. Sa thèse principale est que la réalité est expérimentée comme telle dans l’action, de sorte que notre conscience de la réalité ne provient pas de considérations théoriques sur les causes hypothétiques de nos sensations, mais de nos activités dans le monde en tant qu’agents. La science part de cette expérience pré-scientifique de la réalité. Je conclus par une critique de la distinction que Frischeisen-Köhler établit entre conscience en général et subjectivité individuelle d’un point de vue phénoménologique.

Publication details

Published in:

(2016) Le Kantisme hors des écoles kantiennes. Philosophia Scientiae 20 (1).

Pages: 119-142

DOI: 10.4000/philosophiascientiae.1158

Full citation:

Staiti Andrea (2016) „Max Frischeisen-Köhler's vindication of the material component of cognition“. Philosophia Scientiae 20 (1), 119–142.