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165472

"Tendance naturelle au rythme" et "observation instinctive de la mesure" 

l'inscription du rythme dans le domaine du spontané chez Johann Georg Sulzer et August Wilhelm Schlegel

Clémence Couturier-Heinrich

pp. 53-70

Abstract

Johann Georg Sulzer dans l’article « Rythme » de sa Théorie générale des beaux-arts et August Wilhelm Schlegel dans ses Lettres sur la poésie, le mètre et la langue affirment tous deux que la rythmisation par l’homme de ses émissions vocales et de ses gestes procède de l’instinct. Sulzer s’appuie sur le constat que « tout homme » compte en rythme et introduit un rythme dans des coups réguliers entendus ou produits. L’idée que l’homme est doté d’une « tendance naturelle au rythme » est au fondement de son explication des « effets merveilleux du rythme » sur le psychisme. Schlegel s’intéresse quant à lui à l’époque, quasi originelle, de la naissance des arts diachroniques. Selon lui, l’homme a été conduit par son instinct à rythmer son expression vocale et gestuelle pour pouvoir extérioriser ses passions sans s’épuiser. En affirmant le caractère naturel du rythme, Schlegel cherche à en renouveler le statut dans la poétique.

Publication details

Published in:

(2002) Trieb : tendance, instinct, pulsion. Revue germanique internationale - ancienne série 18.

Pages: 53-70

DOI: 10.4000/rgi.907

Full citation:

Couturier-Heinrich Clémence (2002) „"Tendance naturelle au rythme" et "observation instinctive de la mesure" : l'inscription du rythme dans le domaine du spontané chez Johann Georg Sulzer et August Wilhelm Schlegel“. Revue germanique internationale - ancienne série 18, 53–70.